Participer à un salon professionnel ou à une foire peut être un excellent moyen de développer sa notoriété, favoriser des opportunités business ou développer de nouveaux partenariats stratégiques. 

Mais encore faut-il trouver le bon événement, celui qui assurera le meilleur retour sur investissement à court et moyen terme.

Thématique, profil des visiteurs, exposants… Voici les critères à analyser pour choisir le bon salon, quelle que soit la taille de son entreprise.

Pourquoi est-il crucial de choisir le bon salon ?

Les professionnels de la communication le savent. Participer à un salon coûte généralement cher, nécessite de la main d’œuvre et demande du temps (création du stand, commande des goodies, envoi des mailings et invitations…).

Ne pas vérifier qu’un salon correspond bien à ses objectifs peut donc conduire à une mauvaise expérience et générer une image faussée de l’événementiel. 

Ainsi, un salon adapté est celui qui vous place au bon endroit, au bon moment. Il doit être rentable, qu’il s’agisse de vendre directement sur stand, de rencontrer des partenaires potentiels ou des investisseurs.

Un événement efficace doit aussi vous permettre de vous situer vis-à-vis de la concurrence, d’identifier de nouvelles tendances et de gagner en légitimité dans votre secteur.

Pour les petits budgets, cela signifiera peut-être choisir un salon de “niche” pour démarrer, bien plus rentable qu’un salon grand public et qui permettra de s’acclimater aux us et coutumes de l’événementiel.

Car le salon s’apprend et est aussi une affaire d’expérience !

Différentes personnes présentes dans les allées d’un salon

Comment choisir le salon adapté à mon activité : nos 7 critères

Le salon correspond-il à mes objectifs ?

Souhaitez-vous lancer un nouveau produit ou service, récolter des contacts qualifiés, recruter des collaborateurs, tester un nouveau marché, développer des partenariats ou encore gagner en visibilité ?

Parce qu’aucun salon ne se ressemble, faites le point sur vos objectifs pour démarrer. Cela vous permettra de réaliser une présélection que vous pourrez affiner ensuite.

Si votre entreprise ou marque possède un solide positionnement durable, considérez aussi l’éthique et les valeurs du salon. La restauration est-elle bio et adaptée à différents régimes alimentaires ? Les organisateurs veillent-ils à limiter au maximum les déchets ? Participent-ils à l’économie locale en faisant appel à des prestataires de proximité ? Etc.

Le salon cible-t-il mon secteur d’activité ?

De la foire aux dizaines de milliers de visiteurs en passant par les salons affinitaires confidentiels, le nombre d’événements organisés chaque année en France peut donner le tournis.

Commencez donc par vérifier que le salon que vous visez s’adresse à votre cœur de métier, s’il est généraliste ou spécialisé et analysez sa thématique ainsi que les conférences proposées les années précédentes.

Si vous êtes une jeune entreprise du numérique, voici par exemple notre sélection des meilleurs salons pour startups en France à l’heure actuelle.

Le salon est-il reconnu par le public ?

La notoriété d’un salon influe considérablement sur l’efficacité d’un stand ainsi que sur les retombées presse post événement.

Pour réaliser une première estimation d’impact, consultez les données clés des éditions précédentes : nombre de visiteurs, satisfaction des participants, présence d’acteurs majeurs du secteur, conférenciers de renom…

Prenez aussi le temps d’analyser le ou les profils des visiteurs :

  • Acheteurs B2C/B2B
  • Investisseurs
  • Fournisseurs
  • Distributeurs
  • Presse généraliste ou spécialisée
  • Nationalités

Si le salon visé est sérieux, vous devriez sans problème trouver l’ensemble de ces éléments sur son site Internet et/ou ses réseaux sociaux.

Un autre gage de confiance est l’appartenance à une ou plusieurs associations professionnelles ainsi que la présence de sponsors ou d’entreprises et syndicats partenaires reconnus.

Vue rapprochée d’un photographe sur un événement

Qui seront les autres exposants ?

La présence de concurrents et d’acteurs reconnus du secteur est un signe positif : cela confirme l’intérêt stratégique du salon.

Étudiez toutefois le profil et la taille des exposants afin de ne pas uniquement vous retrouver avec des entreprises à gros budgets, au risque de ne pas réussir à vous démarquer.

Si la typologie de la concurrence est variée, maximisez votre présence en misant sur votre stand ainsi que ses animations. Assurez-vous que votre budget vous permet d’obtenir un bon emplacement et de concevoir un espace à vos couleurs puis réunissez votre équipe afin de définir comment attirer les visiteurs sur votre stand.

Quels services annexes le salon propose-t-il ?

Tous les salons ne proposent pas les mêmes services aux exposants. À pertinence et coûts égaux, certaines prestations peuvent faire la différence : mise en relation stratégique, lecteur de badge, packages publicitaires, présentation des exposants en amont sur les réseaux sociaux du salon, possibilité de donner une conférence ou d’organiser un atelier…

Considérez par ailleurs la facilité et la qualité des échanges avec les organisateurs. Une équipe disponible pour répondre à vos questions est toujours un élément rassurant, particulièrement si vous débutez.

Où est situé le salon et à quelle période a-t-il lieu ?

Un salon local est généralement plus pratique et moins coûteux pour une TPE. La période de l’année a aussi un impact sur les retombées commerciales. Considérez la date au regard de vos temps forts commerciaux pour être certain de pouvoir honorer toutes les demandes pendant et après l’événement.

Quel est le coût total de la participation ?

Une fois que vous avez tous les éléments en main, essayez enfin de chiffrer le coût total de votre participation au salon ou à la foire de votre choix et de déterminer le nombre de leads qualifiés qu’il vous faudra récolter pour rentabiliser votre présence.

Cela inclut notamment :

  • La location de l’emplacement
  • La création ou la location d’un stand professionnel
  • Sa décoration et son animation
  • La logistique (transport, hébergement, repas)
  • Les dépenses de communication
  • Le recrutement d’intérimaires